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A force de tirer le diable par la queue, on finit par côtoyer l'enfer

A force de tirer le diable par la queue, on finit par côtoyer l'enfer
  • Parfaite illustration de la contradiction. Je suis tout sauf définissable. Bien trop complexe, bien trop lunatique, à mes heures perdues je ne suis que névrose. Ne cherchez donc pas à me comprendre car moi même, je n'en suis pas capable.
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29 novembre 2010

« Y a ceux qui sont des anges et ceux qui représentent le diable. Malheureusement sont eux qui se retrouvent à ta table »

Usée et souillée par la société. Excusez-moi, c'est facile d'incriminer la société. La seule personne avec qui je dois régler des comptes n'est autre que moi. Rien que moi.

Je ne grandis pas. Ma perception des choses changent. Eternelle amoureuse du temps perdu, je n'aime que démesurément. Je me sens flétrie et paradoxalement, vierge de toutes expériences. J'ai 5 ans dans un corps de 50 ans. Affaiblie par le temps qui passe. Je suis bien là mais je ne vis plus vraiment.

Alors désolée, vraiment du fond du coeur. Désolée si je ne sais plus jouer, si je ne sais plus rire de bon coeur, si j'ai perdu la force et les rêves que j'avais mais c'est que cette jeunesse et cet environnement m'exaspère et m'exténue. Vraiment car la plus désolée dans cette histoire, c'est moi.

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27 novembre 2010

Blame Game

Toute ma vie, je n'ai su être à la hauteur de ce que je souhaitais. Alors, voici l'adieu que je n'ai pas pu faire, voici tout ce que je n'ai pas su vous dire. Les larmes me brûlent les joues et trouble ma vue. La majeure partie de ma vie, je l'ai passé dans l'ombre de ma peine quant à mes dernières années, j'ai déchanté et cotoyer la meilleure amie que je n'ai jamais eue: la dépression. J'ai passé toute mon enfance à être la tête de turc pour finir à 19 ans, dans la même situation.

Ma vie, je l'ai passé à aimer sans avoir d'amour en retour. Je crie en silence, ceci est un appel

4 novembre 2010

Vieux démons

Toujours là à pleurer son passé, sa gloire d'antan. Si je devais établir un bilan, je dirais que j'ai toujours vécu ainsi et cela depuis mon plus jeune âge. Je suis ce que l'on appelle condamnée à être prisonnière de mon passé.

1 novembre 2010

L'obsession du passé.

Risperdal. C'est ainsi que j'ai décidé d'appeler ce journal virtuel en souvenir de cette drogue qui m'a achevée, il y a quelques mois de cela. Par le mot "drogue", j'entends médicament. Médicaments ou drogues, la limite vous me direz n'est que très floue et pourtant durant cette période où tout n'a été que situations inextricables, j'ai fait des pas de titans, isolée de ma routine, j'ai appris à mieux me cerner. Ce que j'ai vécu à l'hôpital psychiatrique, c'était une sorte de dolce vita. Contrairement à certains jeunes patients, j'étais là de mon plein gré. J'étais heureuse car non seulement loin de ma routine, ma famille m'a enfin prise au sérieux. Très vite, j'ai fait preuve d'une énergie que je croyais perdue, j'ai commencé à me découvrir, à m'accepter, choses que je n'ai jamais su faire auparavant. Alors au bout d'un mois d'hospitalisation, je me suis crue guérie. Sauf qu'en quittant ma prison dorée, le lendemain de mes 19ans, j'allais ignorer que j'allais faire la pire connerie de ma vie.

Ca a commencé par l'arrêt de mon traitement en plein mois de juillet. Me retrouver avec je ne sais plus combien de médicaments par jour, santé fragile oblige, c'était plus que contraignant. Mentalement, je n'étais pas encore trop atteinte par la future rechute qui m'attendait, je n'avais que comme ambition la réussite scolaire.

Début septembre, je passe dans la classe supérieure, mes efforts avaient finit par payer et la pitié aussi. L'année à peine commencée et l'absence de la seule amie que j'avais dans cette foutue école me prédisaient que j'étais foutue d'avance. Très vite, je me suis remise à broyer du noir. La flemme s'emparant gentillement de moi, je perdais la notion de vie sociale. Je n'ai mit plus un pied en soirées. Moi, qui pourtant avait l'habitude de collectionner les courtes aventures avec la gente masculine, c'en était fini. Alors qui dit plus d'aventures, dit que les relations sérieuses seront très loin de repointer le bout de leurs nez. Car la souffrance, je ne l'ai que trop connu. Les salauds, je les ai que bien trop côtoyer et je savais dès le départ dans quoi je m'engageai. Je ne sais pour quelles raisons, j'avais comme meilleure amie la naiveté. Je l'ai toujours catégoriquement refusé. Etre naive se résumait à l'échec.

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